Le Songe d’une nuit d’été est un double rêve, il est le rêve dans le rêve, comme on dit le théâtre dans le théâtre. A l’intérieur du rêve qu’est tout théâtre, s’en joue ici un autre
J’appelle ce spectacle Le Sang des Atrides, parce que je ne me sers que de deux des trois pièces de l’Orestie d’Eschyle.
Un Feydeau tendance cauchemar, voilà l’esprit de ces ultimes “farces conjugales”. Seul le fou rire permet d’y échapper. C’est une longue scène d’amours perdues, scène de ménage qui déménage ces corps d’eux-mêmes
Il s’agit d’une forme légère pour accompagner Feu l’amour, et jouée hors les murs d’un théâtre
Dans un décor de lumières et de miroitements, la Fée, en habits de conquête, survole le plateau et dépose au sol le bel Arlequin endormi