C’est quoi ?
Au choix : vital, inutile, mythologique, pornographique, ludique, graveleux, dangereux, drôle, inquiétant, pas érotique du tout voyons, misogyne évidemment, animal, doux, osé, effrayant, féministe, délicat, impossible, onirique, archaïque, très politique, non brechtien, obscène, troublant, border line, brechtien.
C’est comme vous voulez.
Jean-Michel Rabeux, Avril 2009
On crée un sombre labyrinthe, où le spectateur erre librement, de « salons » en « salons », d’une scène à une autre, d’une installation à une autre, une sorte de back room artistique répandu dans tout le théâtre. Lieu de l’interdit, du secret, de la solitude. On est seul, au milieu d’inconnus, devant des mystères. Du théâtre, quoi ! Sauf que là, on va et vient, on choisit, on évite, on fuit, on tremble, on trouble.
En vrac, à moi-même et aux autres artistes :
– Pas du propre, pas du sans danger
– Pas de glose sur l’éros
– Pas du pornographique
– Du mythologique, cru peut-être, mais qui s’accroche au profond, à la nuit de l’âme et du temps.
– Du surréaliste, de l’irréaliste, de l’irréalisable, de l’impossible
– On évite le pornographique en allant au-delà des actes possibles, pas en restant en deçà. Aïe, aïe, aïe !
– Parfois que du texte, parfois que du corps. Parfois les deux.
Pistes :
– Pour rejoindre le mythologique : des animalités. Des mi-hommes, mi-animaux, mi-dieux.
– Des masques animaux, de toutes les sortes, effrayants, grotesques, superbes.
– Des vrais animaux. Un cheval piaffant sur place, chevauché par une femme nue à tête de loup ?…
– Une Méduse avec de vrais serpents sur la tête ?…
– Des textes de toutes les sortes où l’érotisme se révèle ou se dissimule, des textes de tous les Temps, de toutes les « qualités », de Lucrèce à Aragon, des mystiques à Sade…
NuitTransErotic 1/1001 dans les galeries souterraines du Théâtre Garonne à Toulouse le 27 février 2009
NuitTransErotic 2/1001 au Théâtre de la Bastille dans le cadre de TRANS09 : 5 représentations le 23 juin 2009
©2024 - La compagnie Jean-Michel Rabeux - Mentions légales & Crédits photos