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Temps Nu Avec Texte

2ème édition du 4 au 12 juin 2021
au LoKal, Saint-Denis

Ni fleurs ni couronnes, des mercis

Après avoir terminé le Temps Nu [2] au LoKal, nous jouons Phèdre (Brisures) au Théâtre de Nîmes cette semaine, chez l’ami François Noël, et merci à lui, parce que c’est bien grâce à cette opportunité que nous avons pu mettre sur pied, à l’arrache, ce Temps Nu, pour y reprendre Phèdre donc, mais aussi pour y accueillir des artistes auxquels nous tenons comme à nos prunelles. Je les renomme pour les remercier d’être eux-mêmes et de nous avoir fait la grâce de se joindre à nous.
Juliette Flipo avec Pascal Quignard, Claire Théodoly (Suzanne Doly) avec Heiner Muller, Vaslav de Folleterre avec Olivier Normand, et enfin Stéphane Auvray-Nauroy et Mathieu Mullier-griffiths en la bonne compagnie d’un sublime poème hugolien.
En les citant, je m’aperçois que nos invités étaient tous là pour des « seuls en scène », même si ces diverses solitudes se démultipliaient à la faveur de leurs talents. Je n’y avais pas songé tant je tenais à chacun d’eux, mais la consubstantielle pauvreté du LoKal détermine peut-être cet impensé. Alors merci à la pauvreté qui nous offre cette palette de choix.
Et on s’en fout, parce que ce ne sont pas des choix mais des passions. Merci à tous et chacun de nous avoir accordé les beautés de leurs folies, les mystères de leurs chairs et de leurs âmes, au théâtre chair et âme sont la même chose, je ne cesse de le dire. Merci à tous nos spectateurs de les avoir accueillis avec la même passion que la nôtre, merci enfin, une fois n’est pas coutume, à chaque membre de La Compagnie, Clara Rousseau ma chère duettiste en tête, mais aussi à sa dream team, Anne-Gaëlle Adreit, Marion Souliman, Leïla Douliba, Anne-Laurence Vesperini, Bertille Zimmermann, et pour finir, merci à Jean-Claude Fonkenel, Vincent Brunol et Santiago Montequín aux diverses manettes artistico techniques. Tous ont permis que le rêve se réalise, aussitôt dit aussitôt fait, de l’impro très pro, de la vie vivante, des souvenirs pour la vie, la vôtre aussi, nous l’espérons.
Tous, tous, tous, vous, nous, eux, les dieux, les diables et les nuages, tous ont permis que du théâtre s’invente. C’est notre job et parfois il fait du bien.
Jean-Michel Rabeux, juin 2021

Sacrées folies, bonheurs sacrés

Temps Nu  [2] - du 4 au 12 juin 2021

Genèse du Temps Nu Avec Texte

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